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DPconseil : Management et gestion de Ressources Humaines
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  • L'exigence de notre métier repose sur management des ressources humaines et le développement personnel : Comprendre son engagement et donner du sens à ses actions élève l'effort collectif et met en valeur la performance individuelle: l'ensemble des prestat
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18 décembre 2008

Mode managérial : connaissance de soi

Mieux se Connaître pour Réussir

Comment trouver l’équilibre entre la surestimation et la sous estimation de soi ?

Quel est le lien avec le mode managérial ?

Notre objectif commun est de comprendre notre existence et chercher à exister

L’avantage de l’estime de soi repose toute sa dimension dans la croyance née de notre origine, c'est-à-dire de notre cadre de référence (éducation, études, religion, civilisation, contexte et environnement dans lequel on évolue) puis elle prend son essor dés lors que des résultats issus de nos actions sont positifs, d’où le dicton : il faut apprendre à s’auto-apprécier tous les jours pour construire avec les autres sans pour cela être narcissique et se laisser dépasser par cette conviction !

L’estime de soi se doit d’être naturelle et sincère car elle nous aide aussi à surmonter les obstacles dans notre projet de vie et dans notre progression professionnelle : c’est donc un facteur de motivation qui génère de l’assurance et qui nous aide à accomplir nos objectifs pour nous mener progressivement vers le chemin de l’accomplissement de soi-même.

Les limites de la surestimation !

Si le curseur est poussé vers la surestimation, son extériorisation est nuisible à la relation humaine car le risque d’être perçu comme quelqu’un de prétentieux ou imbu de sa personne peut être un facteur déstabilisant voire perturbant pour l’autre car le miroir de l’image que l’on veut se donner est mal interprété et cache notre vraie nature : on joue un rôle car on entre dans la peau d’un autre personnage :

La surestimation est un point faible : son risque est d’être perçu comme quelqu’un d’envahissant qui veut régler ses problèmes par tous les moyens pour aboutir à son objectif.

Cela ne peut aboutir si la balance d’intérêt penche sur un seul interlocuteur : la conséquence immédiate est le doute dans l’esprit de l’autre et donc l’hésitation voire le refus d’aller plus loin sans chercher à comprendre plus loin….

Les nuisances de la sous estimation :

Il s’agit généralement de la crainte ou de la peur selon notre vécu qui se traduit par une modestie affichée en permanence : la conjugaison de ces deux facteurs fragilise notre propos et rend notre comportement vulnérable : alors notre positionnement s’affaiblit et rend notre discours incohérent, peu convaincant et qui paraît aux yeux de l’autre même dangereux dans les rapports.

La sous estimation peut porter atteinte à l’intégrité des valeurs de l’entreprise…

Elle sème également le doute dans l’esprit de l’autre ; Ce mode comportement nait souvent d’un sentiment d’échec ou d’impuissance face à une situation donnée…d’où l’expression « j’ai la tête dans le guidon »

La cause à effet peut également provenir de réussite des missions que nous avons réalisé avec succès : c’est justement parce que nous les avons tellement bien réussi que l’on ne peut supporter de se retrouver dans une situation dite « d’échec » : On peut alors sombrer dans un état de sous-estimation, ce qui provoque souvent une perception d’agacement chez l’autre et dont un éloignement.

D’où le sentiment parfois profond de remettre tout en cause et de se chercher des prétextes pour rester ou se complaire dans cette situation : cela paraît plus facile, ce qui est plus difficile est de s’en sortir….

La sous estimation de soi peut venir également d’une forte perturbation du à un évènement d’importance qui génère cet état de fragilité et donc d’incertitude : remise en cause d’un projet par exemple ou d’un objectif.

En tout état de cause, ni l’une ni l’autre des situations n’est convenable pour tout être humain et c’est là la difficulté.

Trouver le juste équilibre qui nous permet d'être nous-même

Seul notre côté « Adulte » qui se construit par nos expériences, nos compétences et notre intelligence d’esprit, c'est à dire notre capacité à peser "le pour et le contre" peut nous aider en permanence à y voir clair et réguler notre comportement : il convient de faire travailler notre objectivité pour mieux nous connaître même et mettre en œuvre notre faculté d’adaptation nécessaire à la régulation de notre communication pour gérer tout type de situation dans le rapport avec l'autre.

L’expérience prouve que plus vous pensez aux intérêts de l’autre, plus l’autre pense à vos intérêts ; cela peut paraître à première vue basique mais la réalité des rapports ne se traduit pas toujours avec ce type d’attitude;

A partir de ce constat on peut éliminer l’envahissement, le piège ou l’emprise du facteur « dominant - dominé » ;

Le facteur d’équilibre repose par une écoute active, un respect mutuel, une mémorisation de l’attente de l’autre vers des solutions communes : c’est le compromis qui fait la différence !

Les acteurs concernés trouvent une satisfaction personnelle et professionnelle sans que cela déborde sur le temps et les priorités de chacun : la stratégie du « gagnant-gagnant » est alors mise en œuvre

Cela génère de la sagesse dans la réflexion, de la cohérence dans les actions et de la cohésion pour enrichir et mettre en œuvre un projet quel qu’en soit sa nature

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